Visite Privée : Un superbe appartement parisien optimisé au maximum
Comment faire tenir le programme d’un appartement de 100 m² dans un espace de 65 m² sous les toits de Paris ? Démonstration.
Lové dans un écrin de charme, sous les combles d’un vieil immeuble post-haussmannien, cet appartement parisien de 65 m² est une petite merveille d’ingéniosité. « Au départ, il n’y avait que cinq chambres de bonne. Il a donc fallu tout refaire. En commençant par privatiser l’étage puis en décloisonnant, avant de remonter des cloisons pour satisfaire aux enjeux de notre programme », explique l’architecte Philippe Demougeot. Un programme qui avait vraiment l’allure d’un pari fou. Puisqu’il s’agissait de réussir à intégrer une suite parentale avec dressing et salle de douche, une chambre d’enfant, un double séjour, une salle de bains et une cuisine semi-ouverte, dans seulement 65 m². « On a cherché à optimiser le moindre centimètre carré. »
Coup d’oeil
Qui habite ici : une petite famille, un couple avec un enfant.
Emplacement : Paris VIIe. Sous les toits, donnant sur cour et sur rue.
Surface : 65 m²
Anecdotes : situé sous les combles, l’appartement a remplacé cinq chambres de bonne. Décoratrice d’intérieur, la propriétaire de l’appartement a travaillé en étroite collaboration avec Philippe Demougeot sur l’aspect déco.
Coup d’oeil
Qui habite ici : une petite famille, un couple avec un enfant.
Emplacement : Paris VIIe. Sous les toits, donnant sur cour et sur rue.
Surface : 65 m²
Anecdotes : situé sous les combles, l’appartement a remplacé cinq chambres de bonne. Décoratrice d’intérieur, la propriétaire de l’appartement a travaillé en étroite collaboration avec Philippe Demougeot sur l’aspect déco.
Côté cuisine, une verrière directement posée sur le plan de travail, permet d’isoler tout en laissant la lumière traverser et gagner la salle à manger. L’armature en bois, a été peinte en noir pour être raccord avec le plan de travail - en Corian noir - de l’îlot central. « On a aussi encastré tout l’électroménager qu’on ne voulait pas voir. Et on a voulu rester dans une cuisine bicolore en noir et blanc, pour que cet espace soit totalement intégré à l’endroit. »
Très lumineuse, la salle à manger s’organise autour de la table blanche et épurée Tense de chez MDF Italia, au-dessus de laquelle trône la magnifique suspension Bent Chandelier à trois bras de Workstead. On mise ensuite sur une alternance de deux chaises blanches Bertoia by Knoll et deux Cherner rétro en noyer. « Au mur, il s’agit d’un tableau de l’artiste Fabien Rocca. »
Le cœur du salon est habité par une table basse rectangulaire en bois de Philippe Hurel, posée sur un beau tapis vert kaki de chez Sarah Lavoine. « Comme le salon était étroit et en sous-pente, on a préféré des canapés blancs, histoire de ne pas rétrécir les volumes. » De beaux canapés blancs déhoussables Gilles Nouailhac meublent donc ce salon très réussi, qui ne donne pas du tout le sentiment d’être petit. Juste cosy.
Ce grand meuble multifonction dessiné par Philippe Demougeot, en médium haute densité laqué blanc, a aussi vocation à isoler de l’entrée.
Cette jolie table d’angle au salon qui vient de chez Modenature, permet notamment d’accueillir une belle lampe de table chinée années soixante-dix, en bronze flammé.
Quant aux jolis coussins à pois, étoiles et rayures de chez Gabrielle Soyer pour Lindell&co, ils se détachent et égaient franchement le salon, en dotant les canapés d’un caractère graphique et coloré.
Ici, la suite parentale, avec dressing et salle de douche, a été aménagée dans un espace de seulement vingt mètres carrés. Au-dessus du lit, il s’agit de la lithographie A Lhasa de l’artiste vietnamien Bich Nguyen (gravure au burin, pointe-sèche et aquatinte, 45 x 55 cm, 2010).
Le tabouret noir chiné qui fait office de table de chevet est en céramique. Et les appliques à volet pivotant sont des rééditions de Charlotte Perriand.
Particulièrement lumineux, l’appartement ne donne pas du tout sur la rue, ce qui l’isole de l’agitation urbaine. Il profite d’une belle vue sur les toits de Paris, à la fois charmante, reposante et dépaysante.
Cette jolie chambre d’enfants - en anthracite, gris perle, blanc et rose pâle - occupe un espace de vingt mètres carrés, principalement meublé avec un lit double et superposé de chez Serendipity, une table de chevet en bois naturel griffée Philippe Legall et une célèbre chaise Lou Lou Ghost. Côté organisation, on détonne en misant sur de grands sacs blancs qui servent de range-jouets. Et sur une échelle en bambou blanc laqué, sur laquelle pendre ses vêtements.
En lin, l’élégant et sobre linge de lit de cette chambre de petite fille provient de la maison Serendipity, tout comme le lit qu’il habille. Tandis qu’au sol, la décoratrice a pris le parti de trancher avec un tapis peau de vache signé Maison de vacances. Tout blanc, le meuble de rangement a été dessiné et réalisé sur-mesure par Philippe Demougeot.
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