Avant/après
6 astuces pas cher
grange revissée très chère, mais contemporaine
grange restaurée avec petit budget
créer soi même sa maison
Un garage mué en loft
QUALIRENOVATION Envoyer Sauvegarder Rien ne manque avec ce petit lave-mains et ce miroir rond. Carina garde un très bon souvenir de ce chantier, qu’elle a qualifié de facile : « J’ai vraiment apprécié l’échange que j’ai eu avec Gaëlle pendant tout le temps du projet. Je reconnais que le site Houzz a facilité notre contact puis la gestion des travaux. Cela a permis à ma cliente de s’inspirer, de trouver de bonnes adresses et de partager facilement ses trouvailles avec moi. Nous avons gagné du temps et de l’argent car nous sommes allées droit au but en profitant des meilleures promos du moment. L’anticipation est très importante quand vous devez faire face à un chantier et que vous souhaitez limiter les frais. »
APRÈS Le changement est radical avec ces toilettes habillées d’un camaïeu de blanc, noir, anthracite et gris perle. La cuvette suspendue donne une touche de modernité et le sol aux rosaces bicolore apporte du chic. Carina a dessiné et fait réaliser les étagères en médium. Le bâti support est recouvert de carreaux anthracite, imitation zelliges, design et faciles à nettoyer. La teinte s’éclaircit vers le haut pour alléger l’ensemble. Toilettes faïence : Leroy Merlin ; Bâti support : Osmose Rimfree, par Geberit
Que retenir de ce projet original ? « Ce chantier s’est déroulé idéalement. Les propriétaires ont su se dévoiler afin que l’on crée à leur mesure et dès lors, la base de notre travail était réussie. Leur confiance nous a permis de travailler comme nous aimons : d’aller à la rencontre de savoir-faire et de permettre à nos clients, le temps d’un chantier, de découvrir eux aussi la création artisanale proche de nous. Chaque chantier est une découverte culturelle et éducative, si on veut bien y être sensible », conclut Géraud.
Dans les toilettes, la vasque a été réalisée sur mesure en grès émaillée par la céramiste Marie Lautrou (atelier PMPM), et le plan, en chêne massif menuisé. Le papier peint au motif de plumes vertes est une autre création d’Alexia de Ville. Papier peint : Tenue de Ville ; Vasque en céramique : masalledebain.com
Atelier Pelpell Envoyer Sauvegarder La façade vitrée a été conçue pour être la plus légère possible. « Nous n’avons pas fait appel à la classique verrière pour cloisonner les chambres car nous en avions déjà une façade qui imposait un rythme bien marqué. Nous n’avions pas envie d’imposer un second rythme de pleins et de vides avec des vitrages étroits et hauts. De plus, ils auraient obstrué une part des apports lumineux », décrypte le professionnel.
Dans la chambre parentale, les anciens plafonds à caissons avec les poutres en arrondi ont été soigneusement conservés. Au sol, une confortable moquette à bouclette est venue remplacer le parquet contrecollé qui recouvre le plancher chauffant hydraulique par ailleurs. Plancher en chêne contrecollé Quickstep
n accède à la chambre parentale sur la droite, au milieu du couloir, juste à côté de la porte d’entrée de l’appartement. L’entrée en demi-cercle ressemble à celles que l’on trouve dans les cabines des ferrys. « Nous avons dessiné nous-mêmes cette porte cintrée à galandage et l’avons fait réaliser par un artisan. Pour moi et Céline, mon associée, cela a été l’un des défis de ce projet car le dessin est assez technique. »
Nous poussons vers le fond de l’appartement en empruntant le couloir. Une famille de quatre personnes dans un petit appartement requiert de nombreux espaces de rangement, c’est pourquoi les 4 mètres de couloir ont été exploités en dressing de 60 centimètres de profondeur. À noter la petite fenêtre en décalé qui se détache de la partie haute des placards : celle-ci se trouve au-dessus de l’un des lits des enfants et permet de récupérer un peu de luminosité.
Atelier Pelpell Envoyer Sauvegarder Comme la salle de jeu disposait de proportions réduites, il a fallu réfléchir à une façon d’atteindre la mezzanine sans ôter les rangements et sans prendre trop de place au sol. Cette échelle en deux parties, qui s’appuie sur les casiers de rangement, a donc été dessinée. Les premières marches permettent à un adulte de monter jusqu’à un mini-palier, à une hauteur suffisante pour distribuer des bisous le soir. Quant aux enfants, ils escaladent lestement les quatre barreaux restants pour grimper dans leur nid.
Zoom sur l’intrigante ligne jaune qui court dans la chambre des enfants en prolongement de la cuisine. La ligne filante a été soulignée par un portemanteau en bois clair. Un papier peint décoré de perruches roses sur fond gris égaie le fond de la salle de jeu. Il est signé par Alexia de Ville, une artiste bruxelloise. Papier peint : Tenue de Ville
Juste derrière la cuisine, à droite de la colonne en medium laqué blanc qui cache le combiné réfrigérateur, se profile la baie de la chambre des enfants avec son ouverture en guillotine. L’encadrement de 60 centimètres de large a permis de créer des tiroirs de rangement en soubassement. Devant et derrière la vitre, les rebords servent aux enfants pour se percher. « Notre idée était d’ouvrir au maximum les espaces et de transformer cette fenêtre en structure ludique
Si vous avez de bons yeux, vous noterez une ligne jaune qui longe les meubles hauts de la cuisine. Les architectes d’intérieur ont tenu à souligner ainsi l’un des éléments fondateurs sur lequel ils ont commencé à tracer leurs aménagements. Cette grande poutre en diagonale qui se prolonge dans la chambre des enfants et, en enfilade, dans les toilettes, a en effet servi de repère pour placer les éléments hauts de la cuisine, le portemanteau de la chambre des enfants et également le luminaire jaune des toilettes. Au plafond, des globes artisanaux en verre soufflé ont vu leur câblage modifié afin de créer une suspension design. Suspension Ballroom : Design By Us, chez Nordkraft ; Carrelage au sol : Tierras Frame de Patricia Urquiola pour Mutina
Côté cuisine, la famille tenait à pouvoir manger à quinze. L’îlot fabriqué par un ferronnier dispose d’un plateau en chêne massif qui se dédouble pour former une grande rallonge. Longueur totale de la table une fois dépliée : 3,50 mètres. Le travail de l’îlot a fait l’objet du plus grand soin avec ses détails artisanaux bruts. La cuisine est rehaussée par des façades menuisées en Valchromat et en latté chêne et un plan de travail en granit noir Zimbabwe. « Nous avons compté 13 000 euros pour la cuisine avec un plan d’environ 3000 euros », détaille Géraud. Meubles cuisine : Ikea
Pour cloisonner les deux chambres de l’appartement, des vitrines en guise de façades ont été installées. « Le vis-à-vis de la rue est à moins de 6 mètres. Nous aurions pu chercher à cacher les espaces intimes des chambres, mais au contraire, nous l’avons assumé de sorte à mettre en lumière l’espace et à le théâtraliser », justifie Géraud. Des rideaux permettent néanmoins de privatiser les chambres à volonté.
Le salon est adossé à la verrière toute hauteur donnant sur rue. Il accueille les seuls meubles qui ont été achetés par le couple une fois l’aménagement sur mesure terminé : le confortable et mythique canapé Togo et une étagère très graphique. Tout le reste du mobilier a été conçu à la manière de structures meublantes, qui font désormais partie du lieu. Par exemple, l’encadrement en chêne de la façade vitrée de la chambre parentale sert également de bureau. Canapé Togo : Ligne Roset ; Étagère : Presse Citron
APRÈS Un plan prend rapidement forme : une grande pièce de vie donnant sur la façade, deux chambres vitrées en second jour et, tout au fond de l’appartement, desservies par le couloir, la salle de bains, la buanderie et les toilettes. En revanche, l’optimisation du moindre centimètre carré a nécessité quatre longs mois d’études : « Pour gagner de l’espace, nous avons conçu tous les pleins comme des espaces techniques. Les cloisons servent à la fois à passer l’électricité et les gaines de la VMC et de rangement à chaque fois que c’est possible », explique Géraud. Autre sujet de réflexion : la mise en œuvre d’un plancher chauffant hydraulique raccordé au réseau d’eau chaude collectif. « Le plancher chauffant réglable à distance est divisé en cinq zones distinctes pour maximiser le confort. L’échangeur thermique intégré en entrée de réseau permet de récupérer les calories du réseau collectif tout en individualisant son fonctionnement », détaille l’architecte d’intérieur.
AVANT Quand les architectes et les propriétaires découvrent le bien avant l’achat, le local se présente comme un vaste rectangle brut de 65 m² avec un unique apport de lumière naturelle venant de la grande verrière sur rue. Comme dans un atelier d’artiste, ils s’entendent d’emblée sur le fait de tourner toutes les pièces de vie vers cette façade lumineuse.
Qui vit ici : un couple de trentenaires et leurs deux jeunes enfants Emplacement : Paris XVIIIᵉ Superficie : 65 m² Durée des travaux : étude : 4 mois ; travaux : 6 mois ; livraison : juillet 2016 Budget : 1800 euros/m² tout compris ; cuisine : 13 000 euros Architectes d’intérieur : Céline Pelcé et Géraud Pellottiero de l’Atelier PelPell Anecdote : « Mon grand-père était maçon, mon père travaillait dans le bâtiment. J’ai appris très vite que le bon travail prenait du temps. Aujourd’hui, à force de baisser les coûts en optant pour du tout-prêt et formaté, on ne rend pas service aux gens, car on leur fait perdre les repères de ce qu’est un beau projet d’architecture d’intérieur digne de ce nom », affirme Géraud Pellottiero.
Plan de niveau de l’appartement
La couleur joue un rôle important dans ce projet, auquel elle donne une touche méditerranéenne caractéristique des maisons balnéaires. « Au départ, les propriétaires envisageaient une esthétique toute simple en noir et blanc. Nous avons proposé d’intégrer la couleur. Sont-ils satisfaits ? Bien plus que cela : ils adorent ! », explique Gaia Trotta, qui est elle aussi très heureuse du résultat.
La salle de bains se trouve aujourd’hui où se situait anciennement la cuisine. Les murs ont été recouverts de carreaux blancs d’environ 20 x 5 centimètres, tandis que le sol se compose des mêmes carreaux de ciment que dans le salon. Luminaires en laiton : Anglepoise ; Robinet : Hansgrohe ; Toilettes : Roca Meridian
Percée de parois de verre, la salle de bains adjacente à la chambre reprend les thèmes du reste de l’appartement. Les stores vénitiens en bois préservent l’intimité de la pièce. Lit et coiffeuse : Ikea ; Suspension Eos Large : Vita Copenhagen.
En plus de comporter des chevets intégrés, la tête de lit a été conçue suffisamment profonde pour y ranger les bagages, comme le souhaitaient les propriétaires. L’étagère fixée au-dessus de la tête de lit est faite du même matériau que les plans de travail de la cuisine.
Egue y Seta Envoyer Sauvegarder Cet appartement multifonctionnel est égayé de diverses plantes qui lui donnent une touche de fraîcheur, une caractéristique récurrente des projets d’Egue y Seta. « C’est ce que les propriétaires recherchaient. Ils voulaient que nous apportions une touche de nature au projet », précise l’architecte.
En plus de créer un lien visuel entre les espaces, le verre laisse filtrer la lumière. Les stores vénitiens en bois réglables de Living 66 offrent de l’intimité dans la chambre.
Un meuble semblable à l’étagère de la cuisine sert de placard dans la chambre. Pour gagner en espace, des portes coulissantes blanches brillantes ont été installées.
Une verrière s’ouvre tout autour d’une grande étagère qui sépare l’espace de vie de la chambre. Les matériaux apportent une certaine cohésion à l’espace : le parquet de chêne naturel est présent dans tout l’appartement et chaque pièce arbore les mêmes carreaux de ciment. Tous les sols proviennent de chez Neocerámica. « Nous avons choisi des carreaux de ciment parce que les propriétaires voulaient un rappel de l’esthétique barcelonaise », raconte l’architecte d’intérieur. « Ce type de carreau est typique des maisons de ce quartier et c’est encore très tendance aujourd’hui. »
La présence de deux grands balcon rend le salon très lumineux. Le canapé-lit gris que l’on aperçoit contre le mur accueille les amis de passage.
À l’origine, l’appartement se composait d’une entrée, de trois chambres, d’une cuisine et d’une salle de bains. Le nouvel agencement de l’espace est mieux adapté à la vie contemporaine. Le salon est ouvert sur la salle à manger et la cuisine, qui forment la partie centrale de la maison. Comme les propriétaires adorent cuisiner, c’est ici qu’ils reçoivent. « Ils ne craignent pas que ce soit la première pièce qu’on voie en entrant dans la maison », affirme l’architecte d’intérieur. « Nous voulions une cuisine chaleureuse et confortable, et les propriétaires ont proposé d’y ajouter du bois. »
Qui habite ici : un couple Emplacement : quartier de la Barceloneta, Barcelone, Espagne Superficie : environ 40 m² Architecte d’intérieur : Gaia Trotta, Egue y Seta Photos : Vicugo Foto Les propriétaires désiraient profiter au maximum des attraits de la ville côtière. C’est pourquoi ils ont concentré leur recherche de maison dans le quartier balnéaire de la Barceloneta. « Ils ont réussi à mettre la main sur l’appartement idéal, mais il était en très mauvais état », raconte Gaia Trotta. « Nous avons démoli les faux plafonds dans certaines parties de la maison, pour dénuder et restaurer la voûte d’argile et les poutres. » Les murs de briques d’origine ont également été restaurés. Ils apportent à l’espace tout son caractère.
Moyennant l’intervention d’un bureau d’architecture d’intérieur, le propriétaire bénéficie désormais d’un studio augmenté, graphique, confortable et fonctionnel. Il estime que le coût en valait amplement la chandelle, car être bien chez soi atténue quelque peu son choix difficile d’être loin des siens en semaine.
Le coffrage s’aligne au plus juste avec le meuble vasque, un modèle gain d’espace fabriqué sur mesure en résine et vasque céramique. « Notre métier, c’est l’intégration, faire disparaître la technique. Cela fait partie de notre challenge », commente Richard. Pari gagné ! Cette contrainte s’est finalement transformée en atout puisque la console se révèle bien pratique pour poser les produits de douche.
La salle d’eau a pourtant amené son lot de contraintes techniques car le réseau d’arrivée et d’évacuation d’eau était absent. Les architectes d’intérieur ont géré le problème avec une pompe de relevage habilement dissimulée dans un coffrage qui sert de paillasse dans la douche.
La pièce a beau faire 1,75 mètre de profondeur sur à peine 1,40 de large, elle a été traitée avec efficacité avec sa grande douche de 80 x 130 centimètres, des toilettes et un plan vasque. Côté design, rien n’a été laissé au hasard : le fond de douche, brique, apporte une note de bonne humeur, tandis que le blanc des sanitaires et la robinetterie noire contrastante prolongent l’ambiance scandinave. Carrelage mural : grès cérame rectifié, Revigres 60 x 60 ; Robinetterie : Zucchetti
Pour passer d’un espace à un autre avec continuité, le carrelage du sol de la cuisine sert de guide jusqu’à la salle d’eau.
Face au linéaire de la cuisine, les architectes d’intérieur ont disposé une table ronde pour permettre au propriétaire de déjeuner.
Afin d’animer l’espace, un carrelage graphique a été choisi au sol et au mur. Il s’agit d’un vrai carreau de ciment au motif de labyrinthe (Goose eye) signé par la marque suédoise Marrakech Design.
La cuisine ne comporte pas de lave-vaisselle mais dispose d’un combiné micro-ondes, d’une plaque à induction, d’un petit réfrigérateur et de nombreux espaces de rangement. L’éclairage a été pensé avec soin, comme dans tout le reste de l’appartement. « La cuisine est éclairée par trois plafonniers modernes et un bandeau LED éclaire l’ensemble du plan de travail, en plus de l’éclairage de la hotte »,
À l’opposé de la tablette filante, la cuisine a été traitée comme une « vraie cuisine ». Comprendre une cuisine plus grande que ce que l’on trouve en principe dans un studio de cette taille. Le décloisonnement sur la pièce de vie a permis de loger un linéaire de 2 mètres fabriqué sur mesure, optimisé par des proportions toute hauteur. Pour un effet de légèreté, les caissons ont été équipés de portes sans poignées. Les éléments bas habillés en bouleau, les autres en medium laqué d’une peinture gris pâle. Le plan de travail est quant à lui en Solid Surface.
La tablette est en effet plus large côté bureau que côté salon car la façade arrière de l’immeuble se présentait légèrement de biais. Grâce à cette astuce, la pièce paraît plus « carrée ».
La tablette se prolonge jusqu’au bout de la pièce de vie : « Une bonne astuce pour allonger ses lignes, retravailler les volumes et apporter du rangement »
Zoom sur le pied du lit et la tablette filante qui sert de grand bureau au propriétaire. En s’asseyant sur le pied du lit, il peut travailler face à la fenêtre et bénéficier d’une vue arborée.
La partie haute de la bibliothèque est également ajourée pour permettre au regard d’embrasser un espace plus large qu’il ne l’est réellement.
Le module de rangement pour les livres et l’écran plat a été également étudié dans les moindres détails. La partie haute ne fait que 20 centimètres de profondeur tandis que le soubassement, traité en tiroirs, s’enfonce dans l’estrade. Ils accueillent la box, l’ampli, la console… « Nous avons travaillé la façade des tiroirs avec le même motif que le placard buanderie. Cette trame ajourée est à la fois esthétique et technique. Elle aère les appareils qui émettent un peu de chaleur et permet de changer de chaîne sans ouvrir le tiroir », note Richard.
Sous le dressing, composé de plusieurs colonnes de rangement, une petite niche sert de chevet. Elle a été équipée d’un interrupteur qui commande la lumière de l’espace nuit et de la pièce de vie et comporte plusieurs prises pour recharger les appareils électroniques portatifs du propriétaire.
En empruntant le petit passage en tête de lit, on accède au dressing. Il a été aménagé en continuité de l’armoire buanderie et offre donc une profondeur de 60 centimètres. L’intérieur du dressing a été équipé d’un éclairage, tandis qu’un rétroéclairage par bandeau LED a été placé derrière un fileur pour plonger le coin chambre dans une belle ambiance une fois la nuit tombée.
Le lit double a été placé sur estrade : un moyen pratique pour différencier les espaces et gagner de la place. « C’est le deuxième élément de modularité de ce studio, mais nous avons travaillé ces modularités de sorte à ne pas ôter une fonction pour en créer une autre. Ce sont plutôt des aménagements d’optimisation », explique Richard. Le sommier 140 x 190 intégré par un menuisier à une plateforme de 50 centimètres de haut se soulève et livre un coffre de stockage de 3 m³, pratique pour les bagages du propriétaire.
atelier daaa Envoyer Sauvegarder Soit on circule en pied de lit sur ce qui sert d’assise à la console filante qui elle-même sert de bureau. « La grande force de l’agencement sur mesure est de pouvoir donner du lien aux espaces », affirme Richard. Les finitions bien choisies donnent également une unité à l’ensemble : « Tout comme le carrelage de l’entrée file jusque dans la salle de bains, ici l’aménagement en bouleau unifie la pièce de vie et l’espace nuit. »
Derrière ce cloisonnement modulaire, la chambre a été conçue comme une boîte à dormir : « la différence est qu’il n’y a pas de vraie circulation autour du lit mais ce type d’alcôve offre le même confort qu’une vraie chambre », explique Richard Guilbault. Pour accéder au lit, on emprunte soit ce petit passage entre le placard buanderie et la télévision.
La cloison, tout comme la majorité des menuiseries, a été façonnée en multiplis de bouleau vernis mat. L’Atelier Daaa aime particulièrement ce matériau pour son rendu scandinave et ses chants graphiques qui ne demandent pas à être retraités après coup comme pour un stratifié par exemple. Bien qu’assez lourd, le panneau coulisse très facilement grâce à un profil Hawa fixé au plafond.
atelier daaa Envoyer Sauvegarder Soit elle dissimule le passage vers la tête de lit ou encore la bibliothèque-meuble TV. « La paroi coulissante n’a pas de fonction technique en elle-même, mais elle anime l’espace, donne du mouvement. C’est important de laisser à l’occupant des lieux le choix de son visuel dans un tout petit espace. Ça évite la monotonie », décrypte Richard.
atelier daaa Envoyer Sauvegarder Des carreaux de ciment au motif de labyrinthe parent l’entrée, le sol de la cuisine et se prolongent jusqu’à la salle de bains dont nous distinguons la porte, au fond à droite. Le point d’orgue de la pièce de vie est constitué par ce panneau en contreplaqué de bouleau qui semi-cloisonne le coin chambre et la pièce de vie. La cloison, coulissant dans un rail du faux plafond, permet de moduler l’espace de trois manières.
Nous entrons dans le studio juste à gauche de la cuisine. Une fois dans cette petite pièce de vie, nous sommes immergés dans une ambiance douce et lumineuse. Un duo de blanc et de bois clair, emprunté au style scandinave, habille le sol et les murs. Quelques éléments noirs et des motifs géométriques rehaussent les contrastes et apportent une note graphique à l’espace.
Outre les mois d’études pour imaginer un plan optimisé, deux autres facteurs ont fait grimper la facture finale. D’une part, les travaux ont comporté leur lot de mauvaises surprises : « L’immeuble XVIIIᵉ en pans de bois avait travaillé et le sol présentait un dénivelé de 20 centimètres. Nous avons dû restaurer sa planéité avec la pose d’une chape puis d’un Bacacier. Par ailleurs, nous avons changé les fenêtres par des menuiseries bois double vitrage, remplacé les soufflants par des radiateurs à inertie Thermor et créé tout le réseau d’évacuation qui faisait défaut. » D’autre part, le propriétaire qui n’est pas un étudiant mais un jeune actif, sensible au design, a fait le choix de finitions haut de gamme : plancher en chêne massif, carreaux de ciment dans la cuisine, menuiseries en contreplaqué de bouleau. « En général, le budget moyen pour aménager ce type de surface avoisine plutôt les 2000 euros du mètre carré », conseille Richard Guilbault.
pour faire aménager 26 m², ce propriétaire n’a pas hésité à débourser 85 000 euros, un budget conséquent. Et pourtant, le bureau d’architecture d’intérieur n’a pas poussé à la dépense. De manière générale, les petites surfaces sont les plus difficiles à optimiser car le moindre centimètre doit être rentabilisé.
petites piscines
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